23/04/2019
Benjamin Morel (Docteur en Sciences Politiques) évoque l’UED, syndicat d’extrême droite pour lequel Nathalie Loiseau s’était portée candidate lorsqu’elle était étudiante à Sciences Po : «C’est un syndicat qui se revendiquait pour une grande partie du maurrassisme. Le maurrassisme, c’est propre à l’histoire politique française, c’est une idéologie qui est très ancrée à l’extrême droite, grossomodo Charles Maurras a eu des écrits antisémites : Pour lui, la France devait retourner à son état originel, son état originel c’était ce qu’il appelait “le pays réel”»
– CNEWS, 23 avril 2019, 9h53
"Venir de la droite, avoir rejoint Emmanuel Macron et combattre l'extrême droite, avoir une chance de la battre le 26 mai, c'est insupportable à Plenel. Avoir été gaulliste à 20 ans plutôt que maoïste, c'est insupportable à Plenel." @NathalieLoiseau
Total soutien. #Renaissance pic.twitter.com/smFRusu3hl
— Aurore Bergé (@auroreberge) April 23, 2019
Cette réaction de @NathalieLoiseau aux révélations de @Mediapart sur des engagements de jeunesse qu’elle avait toujours cachés ne la grandit pas. Les auteures de cette enquête @ellensalvi @marineturchi n’ont rien à voir avec ma propre jeunesse. Suite ⤵️ https://t.co/IxwwAJapyX
— Edwy Plenel (@edwyplenel) April 23, 2019
Celle qui compte faire barrage au Rassemblement national lors des élections du 26 mai évoque « une erreur » et assure n’avoir alors « pas perçu » la couleur politique de cette liste. Sur franceinfo, Nathalie Loiseau a répété : « une connerie » de jeunesse.
(…) « Si ceux qui étaient sur la liste avaient un agenda extrémiste, je ne les ai pas fréquentés, je ne l’ai pas perçu, et si c’est le cas c’est une erreur. Si j’avais identifié des membres du GUD sur cette liste, évidemment que je n’aurais pas accepté d’y figurer. Je regrette d’avoir été associée à ces gens-là », a-t-elle ajouté.
22/04/2019
Tête de liste LREM aux européennes, Nathalie Loiseau se présente comme le principal barrage à l’extrême droite. Dans sa jeunesse pourtant, elle fut candidate aux élections étudiantes de Sciences-Po Paris, sous l’étiquette de l’UED, un syndicat né sur les cendres du GUD et prônant l’union des droites. Elle assure n’avoir à l’époque « pas perçu » la couleur politique de ce syndicat.