Quand je vois que
Reporters sans frontières défend les #journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, le droit d'informer et d'être informé,
conformément à l'article 19 de la Déclaration des droits de l'homme.
Et que son siège est à Paris…#GaspardGlanz pic.twitter.com/LMI2kH98RW— Je m'interroge (@JInterroge) 22 avril 2019
Les principaux éléments de la déclaration de Gaspard Glanz :
-rappelle qu’il gagne sa vie à 100% en tant que journaliste depuis dix ans (son statut est non reconnu actuellement),
-dénonce qu’on veuille lui interdire de filmer sur les prochaines manifestations parisiennes,
-couvrira les prochaines manifestations parisiennes que ses avocats réussissent à faire annuler la décision ou pas,
-regrette son doigt d’honneur,
-dément toute insulte,
-dit que dix secondes avant de recevoir la grenade entre les jambes il discutait encore avec le commissaire auprès de qui il voulait des explications,
-le commissaire avait initié cette conversation,
-rappelle que la police aussi perd son sang-froid sur les manifestations (doigts d’honneurs, insultes, jets de pierre)
-dénonce que son interdiction de territoire à Calais soit toujours appliquée alors qu’elle cessait légalement en 2017,
-dénonce les conditions désastreuses de sa garde à vue (pires pour d’autres),
-dénonce les motifs de GAV des autres gardés à vue,
-dénonce les deux poids deux mesures de la justice en citant Alexandre Benalla,
-dénonce de s’être fait casser la moitié de son matériel à 15000€ (d’autres journalistes moins connus ne récupèrent pas le leur)
20/04/2019
L’acte XXIII du mouvement a été marqué par l’arrestation à Paris de deux journalistes, deux tirs de LBD auraient également touché deux autres reporters.
La presse cible des forces de l’ordre ? L’acte XXIII des Gilets jaunes a connu un tournant inhabituel avec l’arrestation de plusieurs journalistes dans la journée d’après différents témoins. Deux reporters indépendants ont été arrêtés par la police à Paris lors de ce nouveau samedi de mobilisation. De nouvelles violences ont émaillé la manifestation dans la capitale, notamment place de la République où la tension est montée d’un cran.
Le syndicat national des journalistes a alerté Christophe Castaner en début d’après-midi sur le traitement des professionnels :
Qu'est-ce qui justifie d'interpeller des reporters, si ce n'est pour les empêcher de travailler ? Ne bafouez pas l'état de droit @CCastaner ! @prefpolice respectez la liberté d'informer !#AlloPlaceBeauvau @franckriester https://t.co/A8DrTotIGd
— SNJ (@SNJ_national) 20 avril 2019
[…]Le journaliste @akraland vient de se faire interpeller fermement dans la gare du nord #paris alors qu'il ai indiqué sa profession de journaliste et que plusieurs collègues essayaient de discuter avec la police avant de se voir ordonner de quitter les lieux sinon interpel #Acte23
— Maxime Reynié (@Maxime_Reynie) 20 avril 2019