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Suspecté de coups et blessures sur deux de ses enfants, le père de famille conteste avoir frappé ses enfants. Le climat religieux, présent au sein de la famille, interpelle le ministère public.

Mohammed A., 57 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour deux préventions de coups et blessures volontaires sur Sonia et Ivan (noms d’emprunt), le 17 janvier 2018, à Châtelet. Face au juge Davio, le père de famille a reconnu la matérialité des faits mais nie avoir porté des coups à ses enfants, mineurs : “Mes enfants, c’est toute ma vie et je les aime. Les notes scolaires de ma fille avaient baissé et je l’ai repoussée. Je regrette tellement mon geste”. Le père signale également avoir eu le même geste vis-à-vis de son garçon.  (…)

Pour le ministère public, la relation de Sonia a été l’élément déclencheur de la colère du père : “La jeune fille a dénoncé ce qu’elle vit chez elle à son école. Elle doit se plier à la prière, cinq fois par jour. Il lui est strictement interdit de parler à d’autres garçons. Elle a été prise en grippe par son père qui a découvert la relation de sa fille. Ce dernier s’en est également pris à son fils car il n’aurait pas assuré son rôle de surveillant sur sa sœur. Cette omerta familiale existe”. La substitute du procureur ne s’oppose pas aux éventuelles mesures plaidées par la défense.

 

(Merci au Bailli du Limousin)

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