Shalimar Sharbatly a été dénoncée par ses employées de maison. Interpellée et placée en garde à vue le 18 avril dernier, elle a été convoquée au tribunal.
Une riche saoudienne résidant à deux pas de la Tour Eiffel est poursuivie à Paris pour traite d’être humains, travail dissimulé et emploi d’étrangers non munis d’une autorisation de travail.
[…]“Il y a une chambre, elle fait moins de 7m2, c’est comme une cellule de prison, y avait trois personnes qui dormaient à l’intérieur, mais il faut voir… C’est vraiment des esclaves, [elles] mangeaient des déchets…”
[…]“Quand elle rentre, tout le monde se met debout devant l’entrée. Y a pas un jour où y a pas des insultes (…) Elle a son cendrier, parce que c’est une femme qui fume beaucoup, quand la fille oublie de ramener un café, le cendrier part directement vers la fille. Ce sont des agressions visibles, devant des invités qui sont des Français qui viennent voir Madame…”
[…]De son côté, Elie Hatem, l’avocat de l’artiste, a réfuté tout mauvais traitement auprès du Point. Il a affirmé que si les employées de maison de Shalimar Sharbatly n’ont pas été régulièrement déclarées “c’est simplement par méconnaissance des procédures du droit du travail de la part de ma cliente. Il n’y a aucune atteinte à la dignité humaine dans cette affaire. Il ne s’agit pas d’esclavage moderne”.