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« Je ne vais pas vous prendre, mesdames, faut pas faire la queue, vous perdez votre temps. » C’est en ces termes que Myriam Cattoire, présidente de l’association R’éveil, qui s’occupe des victimes de traumatismes crâniens, a recalé deux femmes qui souhaitaient s’inscrire pour la braderie qu’elle organise chaque année au bénéfice de la cause. Et lorsque celles-ci lui demandent si c’est à cause de leur voile qu’elle les exclut du vide-greniers qui doit avoir lieu le 1er mai, elle répond par l’affirmative : « Je préfère pas, ça me cause du tort », a-t-elle répondu froidement. Allant même jusqu’à indiquer à ces deux femmes l’adresse des postes de police les plus proches, au cas où elles voudraient porter plainte pour discrimination.

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« On a déjà eu des femmes voilées les années précédentes, et à chaque fois les gens s’en sont plaint, ça a créé une animosité, ils voulaient changer de stand, ne pas être à côté d’elles. »

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Myriam Cattoire dit qu’elle ne « regrette rien » et qu’elle « assumera » si nécessaire. « Je sais bien que c’est illégal, c’est ce que je me suis dit juste après leur avoir dit ça. Mais une fois qu’on a dit quelque chose, on ne peut pas le remettre dans sa bouche », conclut-elle. L’affaire pourrait se finir au tribunal : les deux femmes recalées ont manifesté leur intention de porter plainte pour discrimination.

lavdn.lavoixdunord.fr

(Merci à Chateaubriandourien)

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