En Turquie, les réfugiés se dirigent vers l’agriculture, un des rares secteurs où un permis de travail n’est pas requis.
La Turquie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens. Plus de 3,3 millions de personnes y ont fui la guerre civile, d’après les données du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies. Mais pour survivre, des milliers d’entre eux en sont réduits à effectuer des travaux pénibles, dangereux et sous-payés dans des fermes de noisettes, révèle une enquête du New York Times.
Une grande partie des noisettes turques se retrouvent dans des confiseries des grands noms de l’agroalimentaire, tel que Nestlé, Ferrero et Godiva. Environ 70 % des noisettes produites dans le monde provenant du pays, « impossible de satisfaire la demande internationale sans acheter en Turquie », souligne le journal américain.