08/05/19
L’agence régionale Bruxelles-Propreté va faire vacciner une dizaine de ses agents contre l’hépatite A et B, selon une information publiée par la DH et confirmée par la direction de Bruxelles-Propreté. Il s’agit du personnel amené à ramasser les déchets à la Gare du Nord, qui sera également équipé de salopettes, de lunettes de protection et d’un masque.
La mesure d’urgence est en lien avec la situation sanitaire préoccupante sur place. Plusieurs cas de gale et de tuberculose ont été détectés parmi les migrants en transit qui sont installés à la gare depuis de longs mois, faute de solution d’hébergement.
06/05/19
L’une de nos équipes, composée d’un journaliste et d’un cameraman, a été agressée par un individu à la Gare du Nord (Schaerbeek), ce dimanche matin. Nos reporters préparaient un sujet pour le RTL INFO sur la décision des chauffeurs de la société De Lijn de ne plus s’arrêter dans la gare. Les travailleurs de la société de transports en commun flamande dénoncent un manque de sécurité et d’hygiène.
(…) Les chauffeurs de De Lijn se plaignent depuis des mois d’un manque de sécurité et d’hygiène dans et autour de la gare de Bruxelles-Nord. Plus tôt cette semaine, Het Laatste Nieuws rapportait des cas de gale, de tuberculose et de malaria au sein d’un groupe de migrants en transit qui y séjourne. Craignant d’attraper des maladies, les conducteurs ne s’arrêteront dès lors plus aux alentours de la gare ferroviaire bruxelloise, ont convenu les syndicats ACV, ACOD et ACLVB. Geert Witterzeel, de l’ACV, affirme que les sociétés privées qui opèrent autour de la gare ont été contactées. Il souligne que les syndicats ne visent pas les migrants en tant que tels.
C’est une décision qui fait débat en Belgique. Les chauffeurs de bus de la capitale ne desservent plus, jusqu’à nouvel ordre, les arrêts autour de la gare du Nord. Ils sont soutenus par les syndicats qui dénoncent l’insécurité et le manque d’hygiène dans ce secteur de la gare de Bruxelles-Nord.
Dès mardi, la Stib va déplacer « temporairement » ses arrêts de bus situés gare du Nord à cause de la situation sanitaire et sécuritaire jugée dangereuse, a indiqué lundi An Van hamme, porte-parole de la société de transports bruxelloise, confirmant une information du journal L’Echo.
Depuis ce lundi matin, les chauffeurs de bus De Lijn ne font plus halte aux arrêts situés à proximité de la gare du Nord. Ils craignent d’attraper l’une des maladies se propageant parmi les migrants en transit qui squattent les abords de la gare. Des cas de gale et de tuberculose ont, en effet, été constatés.
05/05/19
Les chauffeurs disent craindre les épidémies de gale, de tuberculose et de paludisme signalées parmi un groupe de migrants qui séjourne aux abords de la gare.
Les chauffeurs de De Lijn s’arrêteront plus aux arrêts situés aux abords de la gare Bruxelles-Nord à partir de lundi, selon Het Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws. Cette information a été confirmée par Geert Witterzeel du syndicat chrétien ACV. Les chauffeurs se plaignent depuis des mois des conditions dangereuses et insalubres autour de la gare du Nord de Bruxelles.
La porte-parole de De Lijn, Anneliese Meynaerts, indique que la société de transport n’a pas été informée de cette décision.
Plus tôt cette semaine, Het Laatste Nieuws a signalé une épidémie de gale, de tuberculose et de paludisme parmi le groupe de migrants qui y séjournent. Les chauffeurs ne veulent plus s’arrêter aux arrêts de bus situés autour de la gare du Nord par crainte des maladies. Les syndicats ACV, ACOD et ACLVB ont donc convenu que les chauffeurs ne s’y arrêteraient plus.