RÉACTION – Quatre jours après l’enlèvement d’un petit garçon de deux ans à Marseille, sa mère était interviewée, jeudi 9 mai sur les ondes d’Europe 1. Après avoir remercié le travail de la police, elle a confié ne pas connaitre le ravisseur, contrairement à ses dires.
Bientôt expulsée ?
La famille, d’origine nigériane, vit dans un squat de la cité phocéenne. Une situation de précarité qu’elle espère voir s’améliorer dans les jours à venir. “Nous serions tellement heureux de rester ici car on m’a beaucoup aidé. Je veux vivre en France, avoir des papiers, un travail. Nous serions vraiment heureux”, a avancé la jeune femme.
Alors que le squat où ils vivent depuis trois semaines est sous le coup d’une mesure d’exception, la famille d’Osnachi – accompagnée d’une centaine de migrants – va se rassembler devant la mairie pour espérer un geste des autorités.
Dimanche, l’homme avait été arrêté dans un hôtel de Valence où dormait le petit garçon de 2 ans, enlevé quelques heures plus tôt sur la Canebière, à Marseille.
Djounid L., le ravisseur d’un garçon de deux ans et demi, enlevé dimanche à Marseille (Bouches-du-Rhône) et retrouvé indemne quelques heures plus tard à Valence (Drôme), a été mis en examen et placé en détention provisoire dans la nuit de mardi à mercredi.
Une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » de mineur de moins de quinze ans a été ouverte. Devant les enquêteurs de la police judiciaire, l’homme a tenu des propos confus et contradictoires, selon le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Le mystère reste entier : l’homme de 24 ans, originaire de Marseille, vivant chez ses parents, sans profession et sans revenus, déjà condamné pour des petits larcins, n’a pas été en mesure d’expliquer son geste, ni pourquoi il s’est rendu à Valence.
[…]Le Parisien via Yahoo Actualités
Merci à Donald Ttp