11/05/19
Un Pakistanais sans-papiers de 41 ans a été condamné à sept mois de prison ferme pour avoir dégradé l’orgue et des vitraux de la basilique de Saint-Denis. L’audience n’a pas permis d’éclaircir le mobile de ces dégradations. L’homme, au discernement altéré selon un expert psychiatre, ne s’est pas exprimé sur les faits reprochés. L’audience s’est même finalement tenue sans lui après que la présidente eut constaté qu’il était impossible de rendre une « justice sereine » en sa présence. (…) Dans un flot de paroles en ourdou et en anglais, il s’est époumoné à dire qu’il subissait une injustice, que sa femme et ses enfants étaient restés au Pakistan…
13/04/19
Le suspect de nationalité pakistanaise est en situation irrégulière sur le territoire français. (Actu17)
(…) Les dégradations matérielles sont importantes. Si la réparation de l’instrument a demandé 10 000 euros, à la charge de l’Etat, deux vitraux datant du 19e siècle ne pourront malheureusement pas être totalement récupérés.
La restauration des vitraux en question est prévue pour 2020, avec un préjudice estimé à 40 000 euros.
12/04/19
Un homme de 41 ans a comparu ce vendredi au tribunal de Bobigny pour avoir détérioré l’orgue de la basilique. L’audience a été reportée au 10 mai.
Un dialogue de sourds. « Je ne sais pas en quoi je suis concerné par cette affaire », déclare, au tribunal de Bobigny ce vendredi, le prévenu. Suspecté d’avoir dégradé deux portes, plusieurs vitraux et l’orgue de la basilique de Saint-Denis en mars, cet homme de 41 ans est jugé en comparution immédiate. (…)
Confondu par son ADN
Le quadragénaire a été interpellé jeudi au centre de rétention de Vincennes (Val-de-Marne), confondu par son ADN retrouvé dans la basilique. De nationalité pakistanaise, il est arrivé en France il y a deux mois, et ne parle pas français. Il a déjà écopé d’un rappel à la loi pour avoir dégradé à deux reprises des biens en février.(…)
06/03/19
Ce ne sont pas les seuls dégâts relevés dans la cathédrale. Ce mardi, on a découvert que deux vitraux avaient été brisés. Il s’agit de deux éléments de la rose sud, qui fait actuellement l’objet d’une restauration. Deux serrures ont également été forcées.
(…) Les vitraux brisés datent du XIXe siècle. Ils font partie de ces pièces retravaillées par Debret et Viollet le Duc suite aux destructions de la Révolution.