En matière d’utilisation du fonds d’intervention régional (FIR), il y a certaines règles à respecter. L’ancien directeur de l’agence régionale de santé (ARS) Limousin – désormais intégrée à celle de Nouvelle-Aquitaine – l’a appris à ses dépens.
Il a été condamné fin avril à une amende symbolique de 500 euros pour avoir alloué des financements « FIR » à des projets de construction au Sénégal et au Maroc, par la cour de discipline budgétaire et financière, dont l’arrêt a été publié le 5 mai au « Journal officiel ». Cette dernière avait été informée par la Cour des comptes de la gestion administrative et financière de l’ARS.
L’ex-directeur a financé, à hauteur de 325 000 euros, la construction d’un pôle mère-enfant à l’hôpital de Mbour au Sénégal, et la construction d’une unité Alzheimer au centre hospitalier de Rabat, au Maroc. Ces investissements avaient été justifiés par le patron de l’ARS car ils contribuaient à ses yeux « aux échanges de bonnes pratiques et à la formation continue des professionnels de santé du Limousin, compte tenu des stages ou missions qu’ils pouvaient accomplir auprès de ces établissements étrangers ».
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