Il s’agissait d’un dossier d’emploi d’étrangers sans autorisation de travail. Au moment du contrôle du Codaf, un seul des deux employés était présent, cousin du gérant. Celui-ci le croyait français – « c’est la famille, on fait confiance » – alors qu’il n’avait que la nationalité marocaine et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. L’autre employé, absent, a opportunément démissionné le lendemain. Marocain lui aussi, il avait fourni une fausse carte d’identité italienne lors de son embauche.
En remontant jusqu’à 2014, les contrôleurs ont encore découvert trois autres étrangers en situation irrégulière : deux qui avaient donné une fausse carte d’identité française et le troisième un simple récépissé de demande de titre de séjour. Détail intrigant : à l’arrière d’une des deux épiceries était aménagée une pièce avec kitchenette, matelas, canapé où ils ont trouvé des sacs de vêtements. Un studio pour loger ces employés particuliers ? Le cousin n’a pas démenti lors de son interrogatoire devant la police.
[…]Ils les ont relaxés pour tous les faits, y compris l’aide au séjour, pour laquelle le couple a bénéficié de « l’excuse de devoir d’humanité ».
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