20/05/2019
La cour d’appel de Montpellier a déclaré le jeune réfugié syrien, accusé de tentative de meurtre sur son compagnon le 7 mai 2017 à Perpignan, irresponsable pénalement et a ordonné son hospitalisation d’office.
La justice a finalement reconnu le traumatisme de ce rescapé de l’horreur syrienne. Un passé qui a vraisemblablement exacerbé les troubles du jeune homme, âgé de 25 ans aujourd’hui, et déclenché son explosion de violence irrationnelle à l’encontre de son compagnon le 7 mai 2017 à Perpignan.
Ce jour-là, en fin de matinée, les vidéos de surveillance le montrent qui erre pieds-nus au bord de la Têt, parle seul, boit l’eau de la rivière et enchaîne les ablutions et prières tout en criant “Allah Ouakbar”. Puis, il sort du champ de la caméra, rentre à l’appartement qu’il partage avec son concubin, se saisit d’un couteau avec lequel il le frappe à 7 reprises et tente de l’égorger. “Je suis le fils d’Allah. J’ai agi sur ordre de Dieu, qui était mécontent de notre relation homosexuelle”, avait-il alors expliqué de manière confuse.
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18/11/2018
Omar Hadj Youssef a tenté de tuer. La cour d’appel de Montpellier statuera le 20 décembre sur son irresponsabilité pénale
“Je veux dire que je suis en train de guérir avec le temps. Dieu ne me demande plus de tuer.” Il scrute la salle d’audience d’un air effrayé, parle d’une voix douce, se rassied. Jeudi 15 novembre, devant la cour d’appel de Montpellier, Omar Hadj Youssef, 24 ans, n’a plus le comportement aussi violent qu’inquiétant qui a entraîné son arrestation pour tentative de meurtre, le 7 mai 2017, à Perpignan.
Ce jour-là, il a erré pieds nus sur les bords de la Têt, a fait ses ablutions sur les berges, bu l’eau de la rivière et marché pieds nus en ville, en criant “Allah Ouakbar”. Puis il est allé retrouver son compagnon, réfugié politique syrien, comme lui, l’a traité de chien et a tenté de l’égorger. “Je suis le fils d’Allah. C’est Dieu qui m’a demandé d’égorger mon concubin, car il est mécontent de notre relation homosexuelle”, a-t-il expliqué aux policiers venus l’arrêter.
Bouffée délirante, crise psychotique, abolition du discernement, estiment les experts psychiatres. Qui pensent que cette explosion irrationnelle de violence est sans doute liée aux traumatismes qu’a subis, ces dernières années, ce fils d’une institutrice syrienne broyé dans le chaos de la guerre (…).
“Je n’avais pas l’intention de le tuer. Je lui présente mes excuses. C’est tout.” La cour d’appel statuera le 20 décembre sur son irresponsabilité pénale : Omar relèvera alors de l’hôpital psychiatrique, sans doute pour une longue période.
15/11/2018
Un homme de 25 ans, poursuivi pour tentative de meurtre son compagnon le 7 mai 2017 à Perpignan, comparaîtra ce jeudi devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Montpellier qui devra se prononcer sur son irresponsabilité pénale
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Selon son récit, ses idées délirantes l’auraient convaincu qu’Allah le blâmait pour son homosexualité et qu’il devait mettre fin aux jours de son conjoint pour expier ses fautes.
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Des troubles mentaux qui auraient été engendrés par son passé de réfugié syrien ayant fui son pays et la guerre.