Le chef de l’Etat recevra une douzaine d’intellectuels, mardi, à quelques jours des élections européennes. Un déjeuner organisé à l’initiative du philosophe Bernard-Henri Lévy. L’occasion pour le chef de l’Etat de se mettre à nouveau en scène en héraut du Vieux Continent, alors que le scrutin du 26 mai s’annonce périlleux pour la liste Renaissance soutenue par La République en marche (LRM).
Organisé à l’initiative du philosophe français Bernard-Henri Lévy, ce déjeuner réunira à l’Elysée l’Italien Claudio Magris, l’Espagnol Fernando Savater, le Danois Jens Christian Grondahl, la Hongroise Agnes Heller, le Néerlandais Rob Riemen, l’Anglais Simon Schama, l’Allemand Peter Schneider, l’Israélien David Grossman, l’Américaine Anne Applebaum, le Bosnien Abdulah Sidran ainsi que le Polonais Adam Zagajewski.
Ecrivains, essayistes, historiens ou poètes, tous avaient signé au début de l’année une tribune à l’appel de Bernard-Henri Lévy, publiée le 25 janvier dans Libération. Intitulée « Il y a le feu à la maison Europe », celle-ci mettait en garde contre les « forces populistes qui déferlent sur le continent » et appelait à la « mobilisation » pour défendre « l’héritage d’Erasme, de Dante, de Goethe et de Comenius ». […]