Lors de sa visite au camp d’Al-Hol en Syrie, le correspondant de Yle, Antti Kuronen, a déclaré avoir rencontré cinq femmes finlandaises qui ont estimé que 11 mères finlandaises et 33 enfants vivaient dans ce camp, qui est devenu un foyer temporaire pour 70.000 personnes.
“Nous sommes Finlandais et nous ne comprenons pas pourquoi nous ne pouvons pas retourner en Finlande avec nos enfants”, a dit une des femmes à Yle.
Les femmes ont dit qu’elles vivaient en Syrie depuis plusieurs années et que certains de leurs enfants y étaient nés.
Toutes les femmes ont dit qu’elles étaient nées en Finlande et ont dit à Yle qu’elles avaient déjà essayé de quitter le califat.
Le ministre de l’Intérieur Kai Mykkänen a quant à lui déclaré que la Finlande n’avait pas l’intention de rapatrier ces femmes et les a qualifiées de “profondément radicalisées”.