La justice a finalement reconnu le traumatisme de ce rescapé de l’horreur syrienne. Un passé qui a vraisemblablement exacerbé les troubles du jeune homme, âgé de 25 ans aujourd’hui, et déclenché son explosion de violence irrationnelle à l’encontre de son compagnon le 7 mai 2017.
Ce jour-là, en fin de matinée, les vidéos de surveillance le montrent qui erre pieds-nus au bord de la Têt, parle seul, boit l’eau de la rivière et enchaîne les ablutions et prières tout en criant “Allah Ouakbar” . Puis, il sort du champ de la caméra, rentre à l’appartement qu’il partage avec son concubin, se saisit d’un couteau avec lequel il le frappe à sept reprises et tente de l’égorger. “Je suis le fils d’Allah. J’ai agi sur ordre de Dieu, qui était mécontent de notre relation homosexuelle” avait-il alors expliqué de manière confuse.
En proie à “une crise psychotique” associée “à un épisode hallucinatoire” ont confirmé les experts psychiatres avant de conclure à une abolition complète du discernement au moment des faits. Des séquelles psychiques liées, selon les spécialistes, à son histoire. Celle de la guerre !