30/05/19
Demain, une prière de réparation sera dite pendant la messe de l’Ascension dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides, suite à la profanation du 22/05 par le @MuseeArmee : un appel à la prière islamique a été chanté depuis la chaire par des Kosovars. @andoque_d pic.twitter.com/w13I6YZDDh
— Axel Rokvam (@axelrokvam) May 29, 2019
29/05/19
Récitation de Coran dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris, à l’occasion des 20 ans de paix au Kosovo pic.twitter.com/4U0zJ0JRUY
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) May 28, 2019
Plus précisément, il s’agit du Adhan, l’appel à la prière.
Mélodie profane très populaire datant de la Renaissance, et souvent utilisée depuis pour mettre en musique les textes latins composant l’ordinaire de la messe, « L’Homme armé » est une chanson française ayant donné son nom à plus de quarante messes et notamment à celle du compositeur gallois Karl Jenkins (1944- …).
« L’homme armé, une messe pour la Paix », composée en 1999 était initialement dédiée aux victimes de la crise du Kosovo. Elle exprime la montée de la peur, la construction d’un conflit et l’avènement d’espoir pour l’avenir. C’est une ode à la paix. Cette œuvre atteint l’universalité par un choix de textes de diverses époques, de divers pays et de diverses religions, structurée par les éléments traditionnels de l’ordinaire de la messe latine.
Les chants incluent des textes d’origine
– islamique (l’appel à la prière),
– biblique (des psaumes),
– chrétienne (l’ordinaire de la Messe),
– ainsi que des textes de Rudyard Kipling, d’Alfred Lord Tennyson ou encore d’un survivant d’Hiroshima.