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Londres n’est plus la capitale mondiale de la finance

La capitale britannique a perdu sa place de numéro un au profit de New York. Conséquence du chaos qui règne autour du Brexit.

New York est désormais le centre financier du monde. C’est ce qu’affirme une étude du cabinet de conseil Duff & Phelps, citée par la chaîne CNBC. Cette étude annuelle regroupe 180 dirigeants du monde de la finance (gestion d’actifs, capital-investissement, fonds spéculatifs, banques de courtage) résidant au Royaume-Uni, aux États-Unis, à Hong Kong, au Luxembourg ou encore à Singapour.

Alors que l’incertitude autour de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne continue d’inquiéter les investisseurs, 52% des personnes interrogées désignent désormais New York comme la première place financière mondiale contre 36% pour Londres. Une situation qui s’est inversée par rapport à 2018 où New York avait remporté 42% des suffrages et Londres 53%.

À la recherche d’un nouveau centre financier européen

L’attractivité de Londres sur le long terme est également inquiétante. Seules 21% des personnes interrogées estiment que Londres sera encore l’un des principaux centres mondiaux de la finance pour les cinq prochaines années alors que 44% des participants affirment que New York sera le centre mondial des affaires pour les cinq années à venir. Une surprise, alors que Hong Kong était pressentie pour devenir leader du secteur. Mais seuls 4% des participants ont estimé que le Hub asiatique était un centre financier mondial attractif en 2019. (…)

Capital


Les fermetures temporaires d’usines font plonger la production automobile britannique

Anticipant un possible Brexit sans accord le 29 mars, de nombreux constructeurs avaient avancé à avril la pause annuelle de production, prévue habituellement au cours de l’été. Ils n’ont pas eu le temps de modifier leurs plans après le report de la date butoir de divorce entre le Royaume-Uni et l’UE

C’est une conséquence logique des mesures prises par les constructeurs aux Royaume-Uni en vue du Brexit. Selon des chiffres publiés par les professionnels du secteur ce jeudi, la production automobile s’est effondrée en avril outre-Manche, au point d’être divisée par deux. Les données de l’Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT) font état d’un recul de 44,5 % sur un an pour tomber à 70.971 unités.

Cette dégringolade était prévisible. Avec une date initiale fixée au 29 mars pour le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, de nombreux constructeurs implantés dans le pays avaient décidé d’avancer au mois dernier leur pause annuelle dans la production, traditionnellement programmée pendant l’été. Il s’agissait pour eux de se donner du temps pour affronter les perturbations éventuelles liées au Brexit.

Les industriels pris de cours

Face au chaos politique persistant à Westminster, cette date butoir a finalement été repoussée à fin octobre. Un décalage qui a pris de cours les industriels, qui n’ont pas eu le temps de changer leurs plans.

Les conséquences sont d’autant plus lourdes pour le secteur que ces fermetures temporaires ne pourront pas se répéter fin octobre, a prévenu la SMMT. Celle-ci affirme que ce problème s’ajoute à toutes une série de mesures coûteuse, comme la constitution de stocks et la préparation à de nouvelles procédures douanières. (…)

Les Echos

 

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