L’Éducation nationale prend en compte l’intégration des nouvelles populations. Exemple au collège Jules-Verne avec sa classe de non-francophones.
C’est la période où les futurs collégiens viennent découvrir leur futur établissement. Lors de la journée d’intégration au collège Jules-Verne de Buxerolles, a notamment été mise en valeur une classe atypique qui intègre dans le milieu scolaire les enfants des populations d’origines étrangères de Poitiers. Cette classe allophone, c’est-à-dire composée d’élèves dont le français n’est pas la langue natale, est dirigée par Kenza Mahmoudi, professeure de français.
Elle permet l’apprentissage du français aux élèves de la 6 à la 3 de 18 pays différents: Guinée, Espagne, Maroc, Algérie, Angleterre, Géorgie, Italie, Turquie, Brésil, Irak, Afghanistan, Côte d’Ivoire, Centre Afrique, Sénégal, Mali, Maoris, Guyane, Syrie… Cette classe comprend 34 élèves, divisée en deux niveaux.
Les apprenants travaillent le français à raison de 12 heures par semaine et intègrent leurs classes respectives les autres horaires. Il faut compter au moins deux ans pour que les élèves acquièrent la pratique correcte de la langue de Molière. A la fin de cette session, les apprenants obtiennent le diplôme DELF (Diplôme d’enseignement à la langue française). Une grande fierté pour eux.
C’est l’Éducation nationale qui a créé à Jules-Verne cette classe de FLS (Français langue seconde): « Un réel besoin se faisait sentir sur le territoire […]», confie Kenza Mahmoudi…