Le gouvernement finlandais a annoncé son intention de suivre à la trace les demandeurs d’asile déboutés en utilisant des bracelets électroniques, en précisant qu’ils ne seraient utilisés qu’au cas par cas.
Le projet du gouvernement d’utiliser des bracelets électroniques a fait l’objet d’une fuite dans les médias finlandais cette semaine dans le cadre d’un certain nombre de réformes en matière d’asile et permettrait de traquer les demandeurs d’asile déboutés sans avoir à les arrêter, rapporte le journal finlandais Helsingin Sanomat.
L’installation d’un bracelet électronique à la cheville permettrait aux autorités de suivre les personnes dont la demande d’asile a été rejetée et d’éviter qu’elles ne disparaissent dans la nature avant leur expulsion dans leur pays d’origine.
Au fur et à mesure que la loi sera rédigée, il est possible que les bracelets électroniques soient également portés par les migrants mineurs, la loi finlandaise étant beaucoup plus restrictive en matière de détention des mineurs.