…dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 4 heures du matin, la jeune femme est violemment attaquée par-derrière sur le parking. Elle se trouve à cinq mètres du hall. « Il m’a étranglée par-derrière et m’a traînée avec son bras. Je n’avais personne autour de moi. Je résistais, je criais, je pleurais bien sûr. Je m’agrippais aux vitres pour l’empêcher de m’amener dans la cage d’escalier… Je lui ai demandé s’il voulait mon portable, de l’argent, puis j’ai vu ses yeux et j’ai compris ce qu’il cherchait. »
Cheveux blonds, visage de poupée, elle tente de refouler ses sanglots. Sachant pertinemment que la suite de son récit est insoutenable. « Il m’a jetée par terre, je suis tombée sur le dos et c’est là qu’il a passé sa main dans ma culotte pour me toucher le pubis. »
[…]L’individu a été très vite repéré par la vidéosurveillance de la Ville entre la rue Saint-Rome et la place du Capitole. « Il venait de lever la jupe d’une jeune femme », relève le procureur Pierre Couttenier
[…]Je voulais juste de l’argent pour continuer à boire de l’alcool », explique ce jeune Sénégalais de 24 ans par la voix de son interprète. Après avoir été examiné, le médecin psychiatre a conclu à une altération du discernement.
[…][…]« Madame est l’expression de la vérité la plus stricte. Ce que vous avez subi est profondément injuste. Et une autre agression a certainement été évitée. Mais quant à vous Monsieur, même si votre situation de demandeur d’asile était peu enviable, au regard des faits que vous commettez en France, je requiers une interdiction définitive du territoire français »
[…]« C’est quelqu’un de malade, d’esseulé, qui a dû voyager pour fuir son pays. La question de sa responsabilité pénale se pose : sa place est dans un établissement fermé, mais médicalisé », plaide Me Joris Morer au corps défendant de son client.
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