Je leur dis clairement de fermer leur gueule, je ne suis d’ailleurs pas le seul passager à le faire, mais le seul blanc.
Le chauffeur s’arrête à Châtelet, gueule et les sépare.
Fin de l’incident ? Non
Très vite, un autre passager à côté de moi me reproche d’être raciste (…) /2— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Hélas je ne filme pas, mais comme je suis en short s’enchaîne de la part de 6 passagers du fond sur une dizaine des insultes homophobes (et racistes) : « T’es qu’un sale pd toi ça se voit hein » « blanc et pédé là toi dans mon pays on t’égorge ».
etc, etc, … x15
/4— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Totalement entouré de personnes hostiles qui me crient dessus sans que je comprenne les 3/4 de ce qu’ils disent à part l’insulte « pd » qu’ils pensent me renvoyer au visage, je demeure droit, au milieu du rang du fond. /6
— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Arrivé aux 3/4 de mon parcours, le chauffeur a apparement demandé à un agent de police des transports d’intervenir devant la violence de la horde autour de moi (qui à chaque fois que l’un d’eux monte, est « mis au courant » que je serais raciste et pd).
/8— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
C’est la fin ? Non, les autres continuent à dire que c’est moi le problème, que j’ai commencé (alors que ma vidéo prouvera que non) et que c’est bien la police qui est raciste de faire débarquer les deux autres (dont le type à casquette de la vidéo) /10
— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Trois arrêts après leur descente, les deux individus qui en étaient sortis remontent et recommencent a m’insulter, devant plus de blancs cette fois-ci. Je reçois des signes de soutien +- discrets.
/12— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Je m’apprête à descendre : marchant vers la porte, les 2 filles me sourient gênées, le métalleux s’excuse de m’avoir engueulé avec les autres et me souhaitent bonne soirée, une dame qui allait travailler me dit qu’elle voulait que je vienne à l’avant pour my own safety. /14
— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Il ne bouge pas, évidemment.
Je lui dis, en signe d’adieu « tu vois, t’es qu’un lâche, un raté. T’es qu’une pauvre merde, à moitié sauvage, un petit debile. Je te plains. »
Un autre des passagers (de son "camp") tchippe et lui reste bouche bée.
16/— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019
Tout ça pour dire que c’est important de tenir tête à tous ces demeurés se comportant comme des animaux, qui hurlent en pensant insulter alors qu’on est *fier*.
Se ficher de prendre quelques coups pour pouvoir faire changer la peur de camp et imposer le respect.
17/ FIN 🏳️🌈🏳️🌈🏳️🌈— Alexandre (@IskandarBnt) June 5, 2019