Au fil des investigations, les enquêteurs vont peu à peu comprendre ses motivations. Le suspect de 65 ans acceptait, semble-t-il, de moins en moins, depuis de longs mois, la perte de son statut de patriarche dans sa famille, au détriment de son gendre. Famille, vie professionnelle… tout semblait lui échapper, inexorablement, et glisser douloureusement peu à peu dans le passé.
Pour cet homme de confession juive, son gendre était le seul responsable de la perte de son autorité, de son pouvoir. Sa haine et sa soif de vengeance grandissant envers lui, le suspect a sans doute eu le temps de mettre sur pieds son scénario macabre. Qui de mieux que son propre petit-fils pour atteindre son gendre et réparer son déshonneur ?
Car l’homme de 65 ans semble vivre avec un lourd sentiment de honte: celui de ne jamais avoir eu de garçon, et donc de ne pas pouvoir voir son héritage perdurer. Le suspect n’aurait rien laissé au hasard, en attendant la Bar Mitzvah de son petit-fils, la cérémonie qui symbolise dans le judaïsme – 13 ans pour les garçons – le passage à l’âge adulte. […]
Merci à Mala