Jogging troué, bracelet électronique à la cheville, Brahim El M., sait qu’il a peu de chance d’échapper cette fois à la détention.
[…]«Jeudi, rue Didier Daurat, dans le quartier de Beausoleil, indique la présidente Nicole Bergougnan, les policiers sont appelés sur un accident». Sur place, ils découvrent un automobiliste prostré dans sa Ford C Max venant de percuter une Golf stationnée dans la rue. Refusant de souffler à l’éthylotest, le chauffard outrage les policiers et met un violent coup de coude à l’un d’eux lorsqu’il procède à la palpation de sécurité.
[…]… la présidente faisant également l’inventaire à la Prévert des onze mentions du casier judiciaire de Brahim. «Vous en oubliez une !», intervient le procureur de la République. «Une douzième qui date de septembre 2018 pour des violences avec arme», confirme Laurent Czernick.
[…]«Votre placement sous surveillance électronique, pourquoi en avez-vous bénéficié?», continue la juge. «Pour trouver un emploi…» «C’était quand ?» «En janvier», marmonne le mis en cause, sans emploi, et toujours sans permis de conduire.
[…]«Aujourd’hui, il est poursuivi pour sept infractions avec un comportement inacceptable»
[…]Le tribunal le condamne à un an ferme avec mandat de dépôt…
[…]L’article dans son intégralité sur La Depeche