Imbroglio à Nantes. La préfecture de Loire-Atlantique a refusé l’évacuation de 500 migrants d’un gymnase occupé depuis neuf mois, s’opposant ainsi à la décision du tribunal d’instance de Nantes, qui avait donné son feu vert, rapporte Le Figaro.
(…) Le gymnase se trouve dans une situation préoccupante : ni douche, ni chauffage, des tentes par dizaines, un plafond non étanche, des plaques d’isolant qui menacent de tomber, seulement quelques toilettes de chantier et une odeur épouvantable… A cela s’ajoutent des cas de tuberculoses, mais aussi des fractures à la suite de bagarres.
Une situation qui a amené la préfecture de Loire-Atlantique à ne pas procéder à l’évacuation autorisée par le tribunal. « L’augmentation non maîtrisée de la population présente et l’absence de gestion du site […] aboutissent à ce que l’évacuation et l’hébergement d’un nombre aussi important de personnes ne soient plus envisageables et source de troubles à l’ordre public », a justifié le service de communication de l’administration territoriale auprès du Figaro, en avançant le chiffre de 500 à 600 migrants qui arrivent chaque mois dans la région, dont 80% dans la métropole nantaise.