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Dans la vallée de Kapshticë, le point de passage le plus ancien entre l’Albanie et la Grèce, un officier finlandais de Frontex spécialisé dans la lutte contre le trafic d’êtres humains opère. Objectif : la lutte contre le crime organisé et l’immigration illégale, en forte augmentation. Les autorités de Tirana ont déjà enregistré en 2019 près de 750 passagers clandestins, essentiellement des Syriens, des Pakistanais et des Irakiens.

Les gardes-frontières venus d’une douzaine d’États de l’UE multiplient les patrouilles à la frontière. Quand un migrant est interpellé, il est amené au centre pour réfugiés de Tirana, qui peut accueillir 450 personnes. Les migrants y restent quelques jours pour reprendre des forces après leur éprouvant voyage. Rares sont ceux qui veulent rester en Albanie alors qu’ils y sont très bien accueillis. Après avoir longtemps une terre d’émigration, bénéficiant d’une tradition d’hospitalité ancienne, l’Albanie veut être un pays d’accueil.

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