On commence par un combo, une charge simultanée contre les électeurs et le Rassemblement national : « Ce qui est incompréhensible, c’est que pour réclamer plus de démocratie, des électeurs votent pour le parti recordman du népotisme et de l’opacité, dirigé depuis 50 ans par le père, puis la fille, puis bientôt la nièce, tacle Claude Malhuret. Que pour dénoncer un système qu’ils estiment corrompu, ils votent pour le parti recordman des rendez-vous judiciaires. Et que pour redresser l’économie, ils votent pour dirigeante qui a fait la preuve de son incompétence absolue en la matière lors de la présidentielle. Napoléon disait : “En politique une absurdité n’est pas un obstacle”. Nous le constatons tous les jours. » (…)
À propos des Républicains, « je ne crois pas que la droite soit morte, mais elle est partie, poursuit ce dernier. Elle a commencé à partir le jour où quelques-uns de ses dirigeants ont décidé que la reconquête passait par l’adoption des idées les plus raides et qu’ils ont cessé de tenir compte des minorités. (…)
Conclusion ? « Il est temps pour les démocrates d’affronter les populistes et non de leur courir après », alerte Claude Malhuret…
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