Une fois la campagne lancée, des voix se sont manifestées en interne pour signaler les risques d’accusation de racisme.
La firme de cosmétiques et produits d’entretien japonaise Kao a d’elle-même stoppé une campagne de promotion d’une lessive plaidant pour le partage des corvées à domicile, après s’être rendu compte que l’emploi du slogan #beWHITE pouvait poser problème.
Avec cette expression, Kao faisait référence à la façon dont sont nommées au Japon les entreprises qui traitent bien leurs salariés (“white kigyo”) et celles qui les malmènent (“black kigyo”).
つい「職場」での働き方みたいなものだけがやり玉にあがりがちなご時世ですが「家事」は毎日あるし、なんだったら死ぬまで続きます。だからそんな「家事」の在り方にもそろそろ目を向けてもいいのかも。#BeWHITE https://t.co/14NmVXaGk1 pic.twitter.com/fOuzn0bJSY
— 花王 アタック (お洗濯全般) (@kao_attackjp) 12 juin 2019
[…] Cet abandon n’est toutefois pas forcément bien compris par une partie des citoyens japonais qui, sur les réseaux sociaux, jugent que l’autocensure va trop loin.