21 Juin 2019
[…]Il a été reconnu coupable du viol d’une étudiante, en pleine rue, quartier Bouffay à Nantes. Jeudi, un jeune homme de 21 ans a été condamné à 9 ans de prison par la cour d’assises de Loire-Atlantique, rapporte le journal Ouest-France. L’homme, qui a nié les faits pendant les trois jours d’audience, a également reçu une interdiction de paraître sur le territoire français.
[…]« Les rues ne sont pas sûres à Nantes pour les femmes » déclare l’avocat général ds procès du viol d’une jeune femme en 2016 a #nantes. « Rentrez pas trop tard les filles » prévenait souvent la patronne de l’étudiante violée à ses employées.
— Vanessa RIPOCHE (@VRipoche) 20 juin 2019
20 Juin 2019
[…]En sortant, vers 3 h 30 du matin, alors qu’elle s’apprête à appeler un taxi, elle entend des voix derrière elle. Rue de l’Emery, deux hommes s’approchent, lui arrachent son portable. Elle raconte avoir été poussée dans l’herbe. L’un d’eux la viole, pendant que l’autre fait le guet.
[…]La jeune femme, choquée, s’effondre. Elle marche vers chez elle, s’arrêtant pour pleurer. Rue du Maréchal-Joffre, elle croise la route d’un inconnu qu’elle croit être son bienfaiteur. Il propose de la raccompagner. Ce sauveur se révélera en fait son deuxième violeur.
[…]Le suspect n’a jamais été identifié.
[…]Les prélèvements sur la victime ont établi la présence de deux ADN masculins distincts. Un profil génétique a été rapproché d’un homme recherché, utilisant plusieurs identités. La victime l’a reconnu formellement.
Zakaria Ali, 21 ans, déjà incarcéré pour des faits de vols, a été placé en garde à vue, en mars 2017. Il a toujours contesté le viol.
[…]« Il l’a rencontrée le soir même et a eu une relation avec elle, déclare Me Jennifer Cambla, avocate de l’accusé. Elle n’était peut-être pas d’accord, mais ne lui a jamais dit. Il n’y a aucune trace de violence. » Elle entend plaider l’acquittement.
L’article dans son intégralité sur Ouest France