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Afrique du Sud – En mars 2018, Brave Nicky, 45 ans, a vécu un véritable enfer. Cette maman de trois enfants a été agressée et violée par un employé de son mari devant ses enfants. Sebenzile Slimane a estimé que son patron se moquait de lui et a décidé, armé, de mener un raid vers sa propriété dans l’optique de le tuer.

Plus d’un an après, la maman a décidé de témoigner pour sensibiliser le pays à la terreur que vivent certains agriculteurs face à leurs employés.

(…) En plus du viol de Brave Nicky, il a également molesté la fille de la victime et les balles qu’il a tirées sur la propriété sont passées à un cheveu du visage du fils de Brave.

« Quand les balles ont traversé notre fenêtre, je me suis sentie traquée comme un animal sauvage. Il a pénétré notre propriété en se frayant un chemin par une porte-fenêtre avant de nous torturer », explique la maman avec émotion. « Il a menacé mon fils de neuf ans de lui tirer dessus et l’a menacé de le tuer si je n’obtempérais pas. J’ai dit à ma petite fille de se taire, sinon cet homme nous tuerait. Je n’ai vu que ses larmes silencieuses couler sur ses petites joues pendant quatre heures.  »

« Il a crié à mes enfants qu’il était là pour tuer leur père et qu’il allait le découper devant eux. Il a dit que lorsqu’il franchirait la porte, ils le regarderaient se faire massacrer. Il n’arrêtait pas de pointer son arme sur les pieds de mon fils et de dire qu’il leur tirerait dessus s’il ne violait pas sa mère devant son frère et sa sœur », raconte-t-elle dans un récit à glacer le sang. Ensuite, Brave se fait violer et le criminel tente aussi de violer sa fille en la déshabillant. Finalement, la femme empêche le pire à sa fille, mais se refait violer sous les yeux de l’adolescente.

(…) « Pour nous, parents, le plus triste dans tout cela, c’est que nous ne pourrons jamais rendre à nos enfants leur innocence. Cette créature l’a pris. Les enfants et moi ne pourrons plus jamais vivre dans cette ferme. Le niveau de violence et de cruauté que nous avons connu n’est pas unique, il devient quotidien et augmente à un rythme alarmant en Afrique du Sud, mais il n’est pas pris au sérieux  », a conclu la femme de 45 ans qui souhaite changer les choses.

Sudinfo.be

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