Selon une étude, les Européens vont surtout voter pour empêcher les partis qu’ils détestent d’accéder au pouvoir. Ceux qui sont élus le sont par défaut.
On s’est beaucoup interrogé sur le taux de participation aux dernières élections européennes, plus fort que celui prévu par les instituts de sondage. Une étude réalisée auprès de 23 725 électeurs dans 12 pays européens explique les ressorts de ce vote. Les Européens se sont surtout déplacés pour empêcher les partis politiques qu’ils abhorrent d’obtenir un bon score électoral. Les partis vainqueurs ne sont pas les plus aimés, mais les moins rejetés. Ce sont ceux qui ont été capables de « politiser le malaise vis-à-vis des extrêmes ».