Cette précieuse découverte a été faite par l’horloger Jean-Baptiste Viot, alors qu’il réalisait un inventaire pour le compte d’experts en objets d’art. C’est le choc quand il découvre que le mécanisme de plus de deux mètres de long oublié au fond de la Ste-Trinité est “identique” à l’horloge de Notre-Dame de Paris, qui a brûlé un mois auparavant.
“C’est incroyable. C’est la même. La même”, répète-t-il en lustrant de sa main noircie la plaque d’étain ornant l’horloge, pour faire apparaître une inscription qui ne trompe pas sur son lien de parenté : “Année 1867. Construite par Collin”, soit la même année que celle de la cathédrale, et par le même atelier.
À la différence de la charpente de Notre-Dame, l’horloge n’avait pas été numérisée avant sa destruction. Les plans ayant disparu, aucune indication n’existe donc pour guider sa reconstruction, sauf des photos. Sa découverte est donc inespérée : “Elle nous permet d’avoir une base de travail pour refaire les pièces” de celle de Notre-Dame.