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25/06/19

Une autre victoire pour Matteo Salvini, une autre très lourde défaite pour le Sea Watch 3. L’appel de l’ONG à la Cour de Strasbourg demandant l’intervention de la Cour européenne des droits de l’homme pour forcer l’Italie à débarquer les migrants toujours à bord du navire, qui est maintenant stationné depuis treize jours au large des côtes de Lampedusa, a été rejeté.

“Même la Cour européenne de Strasbourg confirme le choix de l’ordre, du bon sens, de la légalité et de la justice de l’Italie – a commenté Salvini – des ports fermés aux trafiquants d’êtres humains et à leurs complices. Moins de départs, moins de débarquements, moins de morts, moins de gabegie. Nous ne revenons pas en arrière”, a conclu le ministre de l’Intérieur. […]

liberoquotidiano.it


La tension montait mardi autour du navire humanitaire Sea-Watch, qui menace de forcer le blocus italien au large de l’île de Lampedusa, pour débarquer 42 migrants bloqués à bord depuis 13 jours. «Je vais entrer dans les eaux italiennes et les porter en lieu sûr à Lampedusa», a déclaré la capitaine Carola Rackete, dans une interview publiée mardi, par le quotidien italien La Repubblica.

Elle a précisé attendre la décision de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, qui doit se prononcer mardi après-midi, sur une demande de «mesures provisoires» déposée par l’ONG allemande Sea-Watch. […]

« Il peut rester là jusqu’à Noël et le Nouvel An »

«En ce qui me concerne, le Sea-Watch n’arrivera pas en Italie, il peut rester là jusqu’à Noël et le Nouvel An», a répliqué mardi matin, l’homme fort du gouvernement italien, qui pointe régulièrement du doigt les Pays-Bas, dont le Sea-Watch bat le pavillon.

«Cela fait 13 jours, ils auraient eu le temps d’aller aux Pays-Bas et de revenir», a-t-il ajouté, en accusant l’ONG de tenir les migrants «en otage» à des fins de provocation politique. […]

lessentiel.lu


24/06/19

La Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a reçu une demande de « mesures provisoires » de la part du Sea Watch 3 visant à demander à l’Italie d’autoriser le débarquement des migrants à bord du navire. La Cour a posé une série de questions à la fois au Sea Watch 3 et au gouvernement italien. Ce dernier devra répondre d’ici l’après-midi.

Selon ses règlements, la Cour peut demander à l’Italie d’adopter ce que l’on appelle des “mesures urgentes” qui “servent à prévenir des violations graves et irrémédiables des droits de l’homme”.

Pendant ce temps, l’archevêque de Turin, Mgr. Nosiglia informe que son diocèse “est disposé à accepter les migrants du Sea Watch sans que cela ne soit à la charge de l’État”.

La Commission européenne appelle les États membres à “trouver une solution”. “Tout en reconnaissant que l’Italie a évacué un certain nombre de personnes du Sea Watch 3 pour des raisons médicales”, la Commission européenne appelle “les États membres” à “trouver” une solution pour les personnes restées à bord (43 migrants bloqués depuis douze jours au large de Lampedusa, ndlr). C’est ce qu’a déclaré un porte-parole parlant d’ “impératif humanitaire” et réaffirmant que l’exécutif communautaire “continuera de faire tout son possible, dans les limites de ses compétences, pour soutenir et coordonner d’éventuels efforts de solidarité”.

“L’Union européenne veut résoudre le problème du Sea Watch ? Facile. Navire néerlandais, ONG allemande : la moitié des immigrés à Amsterdam, l’autre moitié à Berlin . Et saisie du bateau pirate. Point final ». a déclaré de son côté le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini.

ansa.it

 

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