Pour autant, une proportion non négligeable (mais limitée) de Français voient dans l’homosexualité « une maladie que l’on doit guérir » ou « une perversion sexuelle que l’on doit combattre » : 15%
20% cathos pratiquants
21% habitants des banlieues populaires
63% musulmans pic.twitter.com/JTA0qJcong— Paul Cébille (@Ellibec) June 26, 2019
C’est un tableau en demi-teinte qui se dessine à la lecture du dernier sondage de l’IFOP consacré à l’acceptation de l’homosexualité et de l’homoparentalité, rendu public mercredi 26 juin.
(…) Il en ressort que les Français témoignent, sur le long terme, d’une plus grande tolérance vis-à-vis de l’homosexualité. Ainsi, 85 % des Français considèrent que c’est « une manière acceptable de vivre sa vie », contre 24 % en 1975.
(…) Certaines catégories de population se distinguent, cependant, par une plus forte adhésion que les autres à la présentation de l’homosexualité comme une maladie ou une « perversion sexuelle », relève l’étude. Il s’agit de celles caractérisées par un faible niveau socioculturel (22 % chez les personnes sans diplôme), un niveau social inférieur à la moyenne (23 % chez les personnes ayant un revenu inférieur à 800 euros, 21 % chez les habitants des banlieues populaires) ou par un plus fort respect des préceptes religieux, comme peuvent l’être par exemple les musulmans (63 %) ou les catholiques pratiquants (20 %).