Le mouvement de grève en cours chez les pompiers professionnels ne les empêche pas d’intervenir mais est symptomatique du «ras-le-bol» d’une profession sur sollicitée et d’un «système de secours français qui est à bout», a estimé mercredi la Fédération de la profession, la FNSPF, qui en appelle à l’État.
Sept des neuf syndicats de pompiers professionnels ont appelé à la grève à partir de mercredi et jusqu’au 31 août pour exprimer leur «ras-le-bol» face à un État qui selon eux les «laisse démunis face à la multiplication des interventions et parfois des agressions» et lui réclamer plus de moyens et une revalorisation salariale.(…)
Depuis des années, les pompiers soulignent que le nombre de leurs missions ne cesse d’augmenter, contrairement à leurs moyens, car d’autres services publics, de santé notamment, se raréfient dans certaines régions. Ils disent se retrouver souvent seuls, donc sur sollicités en permanence, car le nombre d’appels au secours ne cesse lui d’augmenter. (…)