Sa particularité est de se concentrer sur les conséquences des robots physiques, et pas de l’intelligence artificielle en général. Les auteurs ont également calculé la valeur créée des postes existants pour chaque machine adoptée, d’où leur optimisme malgré le nombre d’emplois menacés. « Nous estimons qu’une augmentation de 1 % du stock de robot par travailleur dans le monde de l’industrie entraîne une hausse de 0,1 % de la production par travailleur. » Autrement dit, les économies réalisées avec les robots augmentent la valeur du travail de ceux qui restent. […]
En France, ce sont les (anciennes) régions de Franche-Comté, de Basse Normandie, du Limousin et de Picardie qui pourraient être les plus touchées, et particulièrement les métiers dans les entrepôts de stockage. A l’inverse, l’Ile-de-France, et le bassin méditerranéen représentent les zones les moins susceptibles de pâtir de la robotisation. […]