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De quoi sont faites les idéologies, pourquoi y adhérons-nous, et en quoi faudrait-il croire ? A l’heure du relativisme, Pierre Bentata analyse dans un brillant essai le rapport complexe qu’entretient l’humain avec les croyances. […]

D’abord, explique-t-il, les idéologues ont pour point commun une extrême mauvaise foi. Quand il est fait remarquer à ses partisans les ravages du communisme […], ceux-ci plaident… non coupables. L’échec ne serait pas le projet communiste en lui-même, mais celui des systèmes autoritaires à leur tête. Même constat pour certains partisans du libéralisme. Ils s’attribuent la paternité de notre prospérité actuelle, permise par la globalisation, mais oublient qu’elle est l’œuvre des nations, qu’ils critiquent vertement par ailleurs. […]

Un autre point commun aux idéologies est le refus du réel, comme le montre l’exemple de la théorie du genre. […] « La biologie perd alors le statut d’une réalité naturelle pour devenir une contrainte culturelle dont il faut pouvoir s’affranchir au nom de l’absolue liberté de se définir », analyse Pierre Bentata.

Le dernier ingrédient qui nourrit les idéologies est l’illusion d’un autre monde. Les antispécistes, par exemple, rêvent d’un monde où les animaux sont les égaux des humains. « Considérant que la nature ne correspond pas à leurs croyances, ils désirent la changer. »  […]

Les Echos

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