29 Juin 2019
La cour d’assises de la Moselle a condamné, ce vendredi, Khaled Lamri a 20 ans de réclusion criminelle. Le 27 avril 2017, il avait poignardé de 11 coups de couteau Alison Stoquert-Vix avec laquelle il entretenait, une relation depuis 9 ans.
[…]«La réalité est toujours différente des images d’Épinal», constate Me Éric Munier, voix des parents de la victime, absents à l’audience. Il évoque «un assassinat avec un incroyable acharnement! Deux minutes pour donner 11 coups de couteau et arriver au but qu’on s’est fixé.» À côté, sur le banc des parties civiles, Me Chapuis parle pour les fils d’Alison. Aujourd’hui âgés de 3 et 10 ans, «ils vivent en famille d’accueil, parce que personne n’a voulu d’eux dans leur famille. Sous la tutelle de l’État, ils sont presque un peu nos enfants à nous tous. Une blessure narcissique a conduit l’accusé à commettre l’irréparable. Les enfants vont grandir amputés de l’amour d’une mère et de la protection d’un père.»
[…]28 Juin 2019
Pendant neuf ans, Khaled Lamri s’est partagé entre sa femme et ses deux enfants à Metz, mais aussi son foyer avec Alison Stoquert-Vix et deux autres enfants à Jœuf. Elle s’impatientait de le voir divorcer. Après une énième dispute, la pression a été trop forte. Il l’a tuée sur la route à Rombas.
[…]Le Messin de 44 ans est de retour le lendemain matin, mais avec les menottes aux poignets et la police. Elle vient perquisitionner l’appartement pour retrouver cette mallette fermée par une serrure à code, dans laquelle le Mosellan a pris un couteau habituellement utilisé pour le sacrifice rituel des moutons. Mais la veille, vers 18h40, cette lame a tué Alison Stoquert-Vix, 27 ans à l’époque. La jeune femme a succombé à l’unique coup létal sur les onze donnés avec cette lame de 21 cm
[…]Elle a 18 ans, il flashe, elle aussi, sans savoir que son rêve de couple n’aboutira jamais. Khaled est marié et père de deux enfants. Pourtant, malheureux en couple avec une épouse qui connaît sa double vie, il ne veut pas divorcer.
[…]La victime humilie Khaled qui frappe, tue et reste prostré contre un arbre à quelques mètres de son couteau fiché dans le sol. Il ne peut toujours pas le regarder quand ce scellé est présenté à la cour.
[…]le verdict attendu ce vendredi soir.
L’article dans son intégralité sur Le Républicain Lorrain