Les groupes politiques au Parlement européen ont commencé à se répartir les postes clés avant la session plénière d’ouverture. Chacun a émis ses premiers choix pour les postes de présidents et vice-présidents des 20 commissions parlementaires.
Le parti populaire européen de centre-droit (PPE), qui a remporté le plus de sièges, veut s’attribuer la présidence de deux commissions clés, la commission des affaires étrangères (AFET), celle de l’industrie (ITRE), ainsi que les commissions culture (CULT), développement (DEVE), affaires constitutionnelles (AFCO), pétitions (PETI) et contrôle budgétaire (CONT).
Chaque groupe politique a choisi tour à tour ses candidats pour chaque commission et sous-commission, en commençant par la plus grande délégation (PPE) et en appliquant le système d’Hondt.
Chaque commission élira en réunion constitutive un président et jusqu’à quatre vice-président, qui formeront ensemble le Bureau de commission. Cela signifie qu’un candidat désigné de manière informelle pour présider une commission grâce à la méthode d’Hondt peut être rejeté par les mêmes membres
(…) Enfin, le nouveau groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (ID) a quant à lui choisi deux commissions clés : l’agriculture (AGRI) et affaires juridiques (JURI).
Il semblerait toutefois que les autres groupes soient prêts à appliquer le fameux cordon sanitaire pour empêcher le groupe d’extrême droite de prendre des postes clés au Parlement, une tactique qui a été utilisée par le passé. Certains eurodéputés socialistes l’ont confirmé et des sources du centre droit ne l’ont pas nié.
Mais cela signifie aussi que les présidences de ces commissions seront vacantes, si les candidats désignés par ID sont rejetés.