Le mode opératoire était peu ou prou le même. Les caissières de la Poste étaient “cueillies” chez elles par trois individus, entravées, baîllonnées, ainsi que la famille de l’une d’entre elles, avant d’être emmenées dans les agences et contraintes d’ouvrir coffres et caisses sécurisées. L’une d’elle, la victime de Bellefontaine le 6 mars 2012, avait même été aspergée d’essence et menacée d’être enflammée.
En appel, la cour a considéré que les éléments (le plan de la Poste de Saint-Cyprien tracé par Redouane Ikil, retrouvé au domicile de Fabien Djetcha et qui porte une empreinte digitale de Redouane Ikil ; la trace d’un contact téléphone à Redouane Ikil via une puce retrouvée chez Fabien Djetcha), associés aux mensonges de Redouane Ikil, à ses relations, à ses activités de boxe et boîtes de nuit, suffisaient…