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08/07/2019

Comme nous le révélons, sept ans avant son entrée à la préfecture de police (PP) de Paris, il avait été condamné pour des violences ayant entraîné une infirmité permanente à l’encontre d’un automobiliste avec qui il avait eu un accident corporel. Il avait aussi été poursuivi pour des faits de rébellion contre un policier. « Un robocop, connu pour ses méthodes musclées, précise un proche. Il faisait partie d’un groupe d’une vingtaine de jeunes. »

 

Le Parisien


18/06/2019

Des “bruits” circulaient depuis près d’un an. Il était même question d’un “contrat” qui se préparait dans le milieu des dealers pour “mettre à l’amende” ce policier trop gourmand. C’est finalement un rapport signé d’un fonctionnaire de la brigade anticriminalité (BAC) du 18e arrondissement dénonçant ses agissements qui a conduit le parquet de Paris à ouvrir fin 2018 une enquête préliminaire confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Dans le collimateur des “bœufs-carottes”, un brigadier de 45 ans, Karim M., en poste dans cette même BAC du nord de la capitale et un gardien de la paix de 38 ans qui était sous ses ordres. […]

Le JDD


15/06/2019

Le principal suspect, Karim M., est un brigadier de 45 ans qui aurait fait plusieurs allers-retours entre la France et l’Algérie pour y dissimuler le produit du trafic.

Les Jours

À la préfecture de police, l’affaire est jugée très sensible, tant il est rare qu’un policier soit placé en détention provisoire.

Et l’histoire n’est pas terminée : en plus des deux policiers, deux autres hommes ont été mis examen hier. D’autres policiers de la bac du 18ème arrondissement pourraient être convoqués prochainement.

Europe 1

(merci à Casse-noisette et Oreliane pour la màj)


Deux fonctionnaires de police de la « Bac » du 18e arrondissement de Paris, dont l’un a été écroué, ont été mis en examen vendredi pour « trafic de stupéfiants » et « corruption », soupçonnés d’avoir racketté des dealers, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Présentés à un juge d’instruction parisien, les deux policiers se sont vu notifier de lourdes mises en examen pour des chefs de corruption passive par personne dépositaire de l’autorité publique, trafic de stupéfiants, blanchiment, vol, détournement de fichiers de police, faux en écriture publique et association de malfaiteurs, a détaillé la source judiciaire.

Le brigadier, âgé de 45 ans, et son collègue, un gardien de la paix de 38 ans, tout deux fonctionnaires de la brigade anticriminalité du 18e arrondissement, sont soupçonnés d’avoir « protégé des trafiquants de stupéfiants contre rémunération » et d’avoir blanchi l’argent ainsi obtenu, a expliqué à l’AFP une source proche du dossier.

« Ils revendaient des informations sur les dispositifs policiers de lutte antidrogue et rackettaient les dealers », a ajouté une source proche de l’enquête.

L’affaire, partie d’une dénonciation pour des soupçons de corruption visant le brigadier de police avait conduit le parquet de Paris à ouvrir en 2018 une enquête préliminaire confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices ». Les investigations se sont ensuite poursuivies sous l’autorité d’un juge d’instruction qui a donc procédé à ces mises en examen vendredi.

AFP via actu.fr

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