La frontalité du pamphlet est atténuée par la forme flottante du film, tourné en rotoscopie (technique qui consiste à filmer en prises de vues réelles puis à redessiner les images une à une pour en tirer un film d’animation). De même qu’intervient le regard décalé du fils de la prostituée, témoin muet et précoce de ce quotidien obscène qu’il poétise à sa manière.
Mardi 9 juillet à 22h15 sur Ciné + Club. Drame iranien d’Ali Soozandeh (2017) Avec Elmira Rafizadeh, Zahra Amir Ebrahimi, Arash Marandi. 1h36. (En multidiffusion et A la demande).