Cédric Maurin réclame des excuses de la part du chef de l’Etat. “Votre emploi de l’élément de langage prise d’otages pour cette grève me scandalise et me blesse“, a-t-il écrit sur Twitter
La comparaison lui reste en travers de la bouche […]. C’est que Cédric Maurin, qui fait partie des grévistes, est un rescapé de l’attentat du Bataclan en novembre 2015 […].“En utilisant le terme ‘prise d’otages’ pour les profs grévistes qui ont retenu notes et copies, non seulement vous associez les fonctionnaires de l’Education nationale à des terroristes, mais en plus vous insultez les victimes”, ajoute ce doctorant en histoire contemporaine dans un second message.
Il attend désormais des excuses de la part du chef de l’Etat.
Monsieur @EmmanuelMacron,
Je suis un des rescapés de l'attentat du Bataclan et j'ai été parmi les profs grévistes qui ont retenu notes et copies. Votre emploi de l'élément de langage "prise d'otages" pour cette grève me scandalise et me blesse. On attend vos excuses.@STOPreformes— Cédric Maurin (@ced_maurin) July 8, 2019
“Cette nuit, en effet, je n’ai pas dormi car j’ai été scandalisé et blessé par une interview télévisée pendant laquelle vous avez employé, à propos des enseignants grévistes, l’expression « prendre nos enfants et leurs familles en otages », reprenant ainsi des éléments de langage dangereux et pour le moins risqués. M. Macron, les professeurs grévistes ne sont ni des délinquants ni des terroristes ! Ce sont des personnes qui ont décidé d’exercer un droit constitutionnel, le droit de grève…”