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Myriam rentrait d’un mariage. Du 4e étage de son immeuble, deux individus interpellent cette jeune femme en minijupe et talons aiguilles. L’un d’eux va aller bien au-delà. Il la poursuit dans la rue […]. « Il m’a saisi la tête et l’a fracassée contre le sol. Il s’est mis sur moi et a relevé ma jupe en me traitant de sale pute », raconte Myriam. Ses vêtements sont déchirés, son string est arraché. Rien ne semble pouvoir arrêter l’agresseur.

À proximité, les badauds ne font pas un geste. « Elle était dans un sale état la pauvre, toute déshabillée », s’apitoiera l’un d’eux. Un couple derrière lequel Myriam s’était réfugiée n’interviendra pas non plus. C’est finalement la victime qui parviendra seule à se libérer de l’emprise de son assaillant. […] S’il reconnaît les faits, l’agresseur rejette en bloc le caractère sexuel des violences : « Je voulais lui parler, je n’étais pas dans un délire bizarre. Ça n’avait rien de sexuel », se défend-il. […] La présidente en doute, rapportant les propos explicites de l’agresseur – « Je vais te baiser » – et l’arrachage du string peu équivoque.

Le Parisien

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