Des locaux « indignes », un parc automobile « vieillissant », un « sentiment d’abandon », source de « frustration »… Une commission d’enquête fait un état des lieux très négatif des conditions de vie et de travail des forces de l’ordre, qui se seraient « dégradées ».
Des logements vétustes. 60 % des gendarmes ont déclaré ne pas être satisfaits de l’état de leur logement. Selon une étude de 2017, la direction générale de la police nationale comptabilisait 22 % d’immeubles vétustes et 28 % pour la préfecture de police. La situation n’est pas plus enviable pour les casernes domaniales de la gendarmerie dont 80 % ont plus de 50 ans.
Des véhicules pas tout neufs. L’âge moyen des véhicules de police est passé de 5,5 à 7,4 ans entre 2012 et 2018.
Une mauvaise gestion des ressources humaines, avec une « accumulation exponentielle du nombre d’heures supplémentaires » : plus de 123 millions, soit 164 heures par agent, représentant 272,1 millions d’euros. L