Rixe avec blessés hier [dimanche] soir place Moro à Bari, près de la gare centrale, impliquant des extracommunautaires et des jeunes barésiens. Aux premières nouvelles, peu avant 21h, c’est un mot déplacé adressé par un étranger à une jeune fille qui aurait déclenché la confrontation au niveau des bosquets, et suscité le courroux de son petit ami, qui était avec elle. Il a invectivé le migrant, initiant une violente dispute.
En quelques secondes, la situation a dégénéré: d’autres jeunes barésiens se sont atroupés, tandis qu’une femme (italienne) qui était en compagnie d’un autre migrant, a appelé d’autres étrangers à la rescousse. L’un de ceux-ci a brisé une bouteille et a blessé le petit ami italien avec.
Les deux groupes se sont alors affrontés […], impliquant au moins une vingtaine de personnes. Les militaires sont arrivés sur les lieux les premiers, avant que l’intervention de la police ne soit sollicitée […]. Une mission difficile pour la police que celle de séparer les deux groupes, car une foule de plusieurs centaines de personnes s’était formée entretemps, et pendant un moment on a craint que la situation ne puisse dégénérer. Non loin de là, un autre groupe de jeunes barésiens, peut-être lié aux jeunes locaux impliqués dans la rixe, s’est mis à crier en lançant des bouteilles […].
Au moins trois personnes ont été blessées, dont deux garçons parmi lesquels un extraeuropéen. Trois personnes (deux extraeuropéens et un mineur local) ont été interpellées. Ce n’est pas la première fois que la place Moro est le théâtre d’épisodes violents auxquels participent des étrangers. Il y a un mois et demi, une autre rixe avait fini à coups de couteaux.
Deux Gambiens arrêtés
Les carabiniers ont interpellé deux Gambiens, le premier âgé de 19 ans et résidant à Adelfia, ouvrier, et le second âgé de 22 ans et sans domicile fixe. Ils sont accusés de résistance et coups et blessures envers un agent de l’ordre public, et le Gambien de 22 ans est aussi accusé de vol aggravé pour avoir dérobé, sous la menace d’une bouteille cassée, 250€ à une jeune homme de 26 ans.
(Merci à Jean Baptiste Moquelin)