Pour avoir enfilé des uniformes trop proches de ceux des gendarmes ou des policiers français lors de leurs actions anti-migrants « Defend Europe » à la frontière franco-italienne au printemps 2018, l’association Génération Identitaire et trois de ses dirigeants et militants seront jugés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Gap.
Son président Clément Gandelin, le porte-parole Romain Espino, ainsi qu’un membre actif de l’association devront répondre « d’activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». Ils encourent une peine d’un an de prison et 15 000 euros d’amende. L’association Génération Identitaire risque 75 000 euros d’amende.
(…) Appliquant une circulaire du ministère de la Justice, le parquet de Gap, qui avait classé une première enquête pour actes racistes, reproche aux identitaires d’avoir porté des uniformes — des doudounes bleu clair —, ressemblant à ceux des forces de l’ordre, et d’avoir utilisé une débauche de moyens pouvant créer une « confusion ».
#ProcesIdentitaires Les réquisitions du procureur : 6 mois d’emprisonnement ferme et interdiction d’exercer les droits civiques pendant un an à l’encontre de @clement_galant, @RomainEspino et @DamienRieu. E l’encontre de #GénérationIdentitaire 75 000€ d’amende, le max encouru
— Le DL Hautes-Alpes & 04 (@LeDL05et04) 11 juillet 2019
#ProcesIdentitaires Le procureur :”Toute cette opération a dû coûter, selon vous mêmes, 35 000 €. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de #GénérationIdentitaire et puis vous pourrez faire un communiqué sur “l’acharnement du procureur” et recruter plus et avoir des contributions”
— Le DL Hautes-Alpes & 04 (@LeDL05et04) 11 juillet 2019