«L’affaire des viols de Cologne a-t-elle été récemment démontée ?» Celle-ci fait suite à un échange entre Houria Bouteldja, porte-parole du mouvement «décolonialiste» des Indigènes de la République, et Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro
[…][…]“Les viols de #Cologne sont complètement faux !” – Houria Bouteljda, fondatrice des Indigènes de la République
Face à l’affirmation d’@AlexDevecchio, elle préfère nier la réalité et les viols massifs commis par des clandestins contre des femmes … ! 🤢🤮 pic.twitter.com/dbTNoetKXl
— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 25 juin 2019
Alors que Devecchio s’en prend «aux féministes blanches» qui, selon lui, n’auraient pas dénoncé les viols de la Saint-Sylvestre à Cologne parce que leurs auteurs étaient des migrants, la militante lui rétorque : «Vous savez que cette histoire, elle a été démontée, c’est complètement faux !» et invite les gens à se renseigner, tandis que le journaliste du Figaro la qualifie de complotiste.
[…]Sollicité par CheckNews, le procureur général de Cologne, Ulrich Bremer, rapporte que «1 210 plaintes pénales ont été reçues, dont environ 500 concernaient des agressions sexuelles. Le terme “agression sexuelle” inclut les insultes à caractère sexuel, la contrainte sexuelle, les viols et tentatives de viol. Les autres accusations criminelles concernaient principalement des infractions contre les biens (vol, vol avec violence, recel)». Si le procureur n’entre pas dans le détail, la presse allemande dénombrait cinq plaintes pour «viol accompli» et seize pour tentatives de viols.
[…]Une majorité d’Algériens et de Marocains parmi les personnes jugées
Une version confirmée par une porte-parole du tribunal de Cologne, qui ajoute que «les enquêteurs ont eu du mal à trouver les coupables, car beaucoup ne se trouvaient à Cologne que pour la nuit. Les suspects ne pouvaient pas être identifiés nommément et il était très difficile pour les victimes de dire qui sont les agresseurs car elles ont souvent été attaquées par-derrière, en groupe, ou n’ont pas forcément vu les coupables».
Concernant le profil des personnes condamnées ou mis en examen, le tribunal de Cologne évoque des hommes «entre 16 et 50 ans, dont la majorité se situait au début de leurs 20 ans». Dans le détail, le tribunal note que les 52 hommes mis en examen sont surtout issus d’Algérie (17) et du Maroc (16). On dénombre aussi 7 Irakiens, 4 Allemands, un Tunisien, un Libyen, un Afghan, un Iranien, un Hongrois, un Égyptien, un Somalien et un Syrien.
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