Alors que la fécondité – c’est-à-dire le nombre d’enfants par femme en âge d’avoir des enfants – baisse dans la plupart des pays du monde, la population continue de croître, certes à un rythme plus lent. L’allongement de la durée de la vie partout dans le monde et un nombre de naissances en Afrique subsaharienne, toujours largement plus élevé qu’ailleurs, expliquent ce phénomène. Le taux de fécondité y est de 4,6 par femme pour 2,1 dans le monde et 1,8 en France en 2019.
Selon les prévisions de l’ONU, l’Afrique subsaharienne (au sud du Sahara) comptera à elle seule plus d’un milliard de personnes en 2050. Globalement, les 47 pays les moins développés dans le monde sont ceux où la population augmente le plus vite. Conséquence: la pression accrue sur les ressources mondiales déjà saturées, entraîne une grande pauvreté, qui favorise des déplacements de population vers des pays plus riches. […]