Le chef adjoint de Scotland Yard, Neil Basu, a enjoint vendredi à quiconque serait en possession de documents gouvernementaux ayant fuité, «propriétaires, rédacteurs en chef ou éditeurs de médias traditionnels ou sociaux», de ne pas les publier et de les remettre aux autorités.
«La publication de communications ayant fuité, sachant les dégâts qu’elles ont causés ou sont susceptibles de causer, peut constituer un délit pénal», a déclaré Neil Basu dans un communiqué annonçant l’ouverture d’une enquête criminelle sur les fuites dans la presse de câbles diplomatiques peu flatteurs à l’égard du président américain Donald Trump, une affaire qui a provoqué la démission de l’ambassadeur britannique à Washington.
Samedi, lors d’un meeting devant les militants conservateurs à Wyboston, dans le sud-est de l’Angleterre, le favori pour remplacer Theresa May à Downing Street, Boris Johnson, a estimé qu’il n’était «pas concevable que des journaux ou tout autre média publiant de tels documents fassent l’objet de poursuites». {…]