Il suit la folle journée de Vic (Chris Galust), un jeune homme taiseux et sans trop d’ambition qui ne sait pas dire non, à son patron, sa famille, aux malades qu’il transporte. Au point de se retrouver dans des situations improbables, souvent drôles et tendres. En plus d’être une épopée à 100 à l’heure dans un van médicalisé, son film est une réflexion en creux sur le rêve américain à travers des portraits d’immigrés russes, de familles noires et de personnages handicapées comme Tracy, jeune femme afro-américaine en fauteuil roulant dont Vic va se rapprocher. L’occasion surtout de parler de vivre ensemble.
Remarqué en mai à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs, “Give Me Liberty”, le deuxième film de Kirill Mikhanovsky, s’inspire de son expérience de chauffeur de bus médicalisé, sans pour autant en faire un opus autobiographique, tourné avec des acteurs non professionnels.